{"id":644,"date":"2024-11-28T13:42:13","date_gmt":"2024-11-28T12:42:13","guid":{"rendered":"https:\/\/www.lamaisonbio.com\/?p=644"},"modified":"2024-11-28T13:47:09","modified_gmt":"2024-11-28T12:47:09","slug":"que-savons-nous-vraiment-sur-le-bio","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.lamaisonbio.com\/2024\/11\/28\/que-savons-nous-vraiment-sur-le-bio\/","title":{"rendered":"Que savons-nous vraiment sur le bio\u2009?"},"content":{"rendered":"
Depuis quelques ann\u00e9es, la tendance se penche de plus en plus en faveur du bio. Les consommateurs veulent des produits sains dans leurs assiettes. Par ailleurs, l’engouement pour le bio s’est accentu\u00e9 face \u00e0 la prise de conscience environnementale. Pour en savoir davantage sur ce que c’est vraiment le bio, retrouvons-nous dans ces quelques lignes suivantes.<\/p>\n
Le bio ne date pas d’hier. Mais seulement, ce n’est que r\u00e9cemment que cette fa\u00e7on de produire est connue des consommateurs. D\u00e9j\u00e0 dans les ann\u00e9es 20, il existe un petit nombre d’agriculteurs, de m\u00e9decins et de consommateurs qui se souciaient d’une production agricole plus \u00e9thique et \u00e9cologique. Au fil du temps, ce mouvement a pris de l’ampleur. Il pr\u00f4ne les bienfaits des circuits courts, l’ind\u00e9pendance des producteurs ainsi que l’utilit\u00e9 du compost dans la fertilit\u00e9 des sols. Dans les ann\u00e9es 70, de plus en plus d’associations d\u00e9noncent la mani\u00e8re de faire de la soci\u00e9t\u00e9 de consommation. C’est pourquoi il y a eu l’instauration des premi\u00e8res modalit\u00e9s de l’agriculture biologique. \u00c0 partir de 1985, le terme \u00ab\u2009agriculture biologique\u2009\u00bb est adopt\u00e9. Et cette m\u00eame ann\u00e9e, on a vu apparaitre le label associ\u00e9 AB.<\/p>\n
L’agriculture conventionnelle utilise des quantit\u00e9s importantes de produits chimiques, dont les fongicides et les pesticides. Pourtant, ces substances sont consid\u00e9r\u00e9es comme nuisibles pour les esp\u00e8ces utiles telles que les coccinelles, ce qui entraine alors la prolif\u00e9ration de certaines esp\u00e8ces, dont les pucerons. D’habitude, ce sont les coccinelles qui mangent ces derniers et donc r\u00e9gulent leur d\u00e9veloppement. Si les pesticides ne suffisent plus, on introduit des mol\u00e9cules chimiques directement dans les cultures afin d’avoir des r\u00e9sistances aux ravageurs (appel\u00e9es les OGM ou Organismes G\u00e9n\u00e9tiquement Modifi\u00e9s). Ces substances toxiques contaminent la terre, l’eau et m\u00eame l’air, ce qui a pour effet de nuire aux autres organismes. Et \u00e0 la fin, cela arrive jusque dans nos assiettes.<\/p>\n
Pour savoir si ce que les consommateurs choisissent dans les rayons est bel et bien des produits bio, des \u00e9tiquettes de labels y sont coll\u00e9es pour garantir la certification bio. Parmi les nombreux labels qui circulent en ce moment, il y a celui de l’Union europ\u00e9enne, le label Eurofeuille. Celui-ci garantit que plus de 95 % des ingr\u00e9dients proviennent de l’agriculture biologique. Ce label tol\u00e8re une quantit\u00e9 maximum d’OGM, environ 0,9 %. Face \u00e0 cela, plusieurs organismes fran\u00e7ais se sont lanc\u00e9s dans la certification bio avec un cahier des charges plus restrictif. Comme exemples de labels fran\u00e7ais, on a AB, Demeter, Bio Coh\u00e9rence ou encore Nature & Progr\u00e8s. En ce qui concerne la cosm\u00e9tique, ce sont les labels Ecocert et Cosmebio qui interviennent dans la r\u00e9gulation de la proportion d’ingr\u00e9dients d’origine naturelle et ceux provenant de synth\u00e8ses chimiques dans un produit.<\/p>\n
Les avantages du bio ne sont plus \u00e0 d\u00e9montrer. Pour les consommateurs, le bio est une valeur s\u00fbre. Avec les certifications, il est possible de choisir des produits ayant un faible risque de provoquer des maladies chroniques, des troubles neurologiques ou de la r\u00e9sistance aux antibiotiques. Par rapport aux produits issus de l’agriculture conventionnelle, les produits bio sont r\u00e9put\u00e9s pour leurs go\u00fbts plus savoureux. Ces produits conservent en g\u00e9n\u00e9ral tous les nutriments essentiels. Au-del\u00e0 de la production plus \u00e9thique, l’agriculture bio a aussi pour missions de limiter l’\u00e9rosion des sols en effectuant la rotation culturale, de pr\u00e9server les \u00e9quilibres biologiques ainsi que les nappes phr\u00e9atiques. En mangeant bio, les consommateurs veillent donc non seulement \u00e0 leur sant\u00e9, mais aussi \u00e0 la pr\u00e9servation de l’environnement.<\/p>\n
Il faut dire que la qualit\u00e9 a un prix. En effet, les produits bio sont en g\u00e9n\u00e9ral 2 \u00e0 3 fois plus on\u00e9reux que ceux issus de la production conventionnelle. Les raisons principales \u00e0 cela sont le fait que cette forme d’agriculture ne donne que peu de rendement par rapport \u00e0 celle dite \u00ab\u2009classique\u2009\u00bb et les r\u00e9seaux de distribution restent moins encore d\u00e9velopp\u00e9s. Aussi, la production bio n\u00e9cessite plus de mains-d’\u0153uvre, ce qui entraine cet \u00e9cart de prix.<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"
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