Le test de paternité est une pratique controversée et souvent mal vue. Pourtant, il est essentiel dans certains cas, surtout dans des affaires de succession où l’enfant né hors mariage réclame sa part. Focus sur le test de paternité et tout ce qu’il faut savoir.
Définition du test de paternité et les procédures à suivre
Le test de paternité, aussi appelé test ADN de paternité, est une analyse qui consiste à comparer l’ADN du père à celui de l’enfant. Ce test permet de prouver ou de contester leur filiation. Il donne un résultat exact et fiable qui peut être utilisé dans un cadre juridique. On a généralement recours à ce test suite à la disparition d’un enfant (test de parentalité), pour une affaire d’héritage ou de succession ou tout simplement pour déterminer le père de son enfant. Dans certains pays comme la Belgique, la Suisse ou le Royaume-Uni, le test de paternité peut être fait librement et facilement sans contrainte. Par contre, en France, il existe plusieurs démarches légales à suivre pour effectuer ce test. D’abord, il faut aller au tribunal de première instance pour faire la demande. Puis, c’est le juge qui donne une autorisation pour effectuer le test dans un laboratoire reconnu par le tribunal et respectant des normes strictes. Une fois cela fait, c’est le juge qui annonce le résultat.
Le déroulement d’un test de paternité
Il y a différentes façons de procéder à un test de paternité. D’abord, il y a la prise de sang du présumé père et de l’enfant. Puis, il y a les prélèvements d’ADN par un échantillon de salive ou de cellules buccales pour ensuite les comparer. Mais on peut aussi procéder au test grâce à une tache de sperme, à condition qu’elle soit récente. Enfin, on peut effectuer le test avec des prélèvements de cheveux des deux personnes concernées. Il est à noter que dans les pays où la pratique du test de paternité est autorisée librement, on peut se faire livrer un kit de prélèvement d’ADN chez soi. Le kit proposé sur vaterschaftstest-dna.com comprend un bâton pour faire le prélèvement de salive et un coton-tige pour recueillir les cellules buccales dans la bouche ainsi qu’un contenant pour bien les préserver. Attention, le résultat de ce type de test n’a aucune valeur juridique sur le territoire français.
