Le 26 juin 2015, une nouvelle affaire a éclaté au grand jour. Une fois encore, il s’agit d’un scandale lié à l’industrie conventionnelle de la viande. Tout le monde se rappelle en effet de la polémique sur la viande de cheval ou celle de la vache folle qui avait alors ébranlé l’industrie. Cette fois-ci, c’est la viande d’agneau qui se retrouve au cœur de la controverse.
L’agneau-méduse
Un agneau génétiquement modifié à la protéine de méduse aurait été mis en vente sur le marché sans autorisation. Nommé Rubis, cet agneau serait le fils d’Émeraude qui était également génétiquement modifié grâce à une protéine de source inconnue. L’animal aurait été mis en vente accidentellement par un employé lors d’une visite de l’INRA. Pour cacher cette « abomination », les propriétaires de l’élevage avaient caché l’agneau dans un lot destiné à la vente. Malheureusement, l’employé chargé de la livraison de cette dernière n’a pas été prévenu de la « tromperie ». C’est ainsi que l’agneau s’est retrouvé en vente dans une boucherie de CAEN. Malgré tout, les autorités chargées de l’enquête annoncent que la viande ne présente aucun risque à la consommation. Toutefois, cette nouvelle affaire de viande génétiquement modifiée ne devrait pas rehausser l’image de l’industrie auprès des consommateurs. Il s’agit donc d’une nouvelle victoire pour l’industrie bio.
Un exemple à suivre
La société Delouis a récemment lancé un nouveau produit sous la marque Auchan. Malheureusement, elle a oublié d’indiquer sur l’emballage que le produit contenait des sulfites. Face à cette erreur, la société a agi immédiatement et a rappelé tous les produits. Elle propose aussi un remboursement pour ceux qui auraient déjà acheté le produit. Un exemple de professionnalisme qui fera sans doute du bien à l’industrie bio surtout lorsque l’on compare les actions prises par cet opérateur et celles des éleveurs de l’agneau-méduse qui ont souhaité passer l’affaire sous silence. À noter que les sulfites ne présentent pas de danger sauf pour les personnes allergiques.